La vida nueva, écrite par Dolores Gil, est une newsletter de Vinilo Editora / Photo : archives Victoria Gesualdi.
Pour toucher plus de lecteurs, renforcer une marque ou générer un nouvel espace de débat, les librairies, les salons et les éditeurs produisent et gèrent des newsletters et des podcasts qui transcendent les pages des livres qu’ils vendent et publient, dans un geste qu’il élargit les limites de la littérature.
La librairie et maison d’édition Eterna Cadencia, qui depuis des années possède son propre blog pour diffuser des nouvelles et des avancées, a lancé le podcast Máquinas de escribir ; Le Salon des éditeurs (FED) réalise et enflamme l’événement de l’année pour le secteur indépendant de Editorxs prenant le vermouth à pied, une série de courtes vidéos avec des conversations sur le marché de l’édition et Vinilo, le label qui a déjà réalisé sa propre identité avec livres courts autofiction ou non-fiction, a inauguré la newsletter La vida nueva, écrite par Dolores Gil, auteur de l’un des livres du catalogue, Parte de la felicidad.
Podcast Máquinas de escribirMáquinas de escribir, créé et produit par l’écrivain et journaliste Valeria Tentoni et édité par Leo Pillows, est le premier podcast de la librairie Eterna Cadencia, dont la première saison compte six épisodes et ceux avec les invités Fabián Casas, Margo Glantz, María Sonia Cristoff et Alejandra Kamiya sont déjà en ligne . Le podcast est à écouter sur Spotify.
Ce sont des interviews d’une demi-heure qui se font dans différents espaces de la librairie, des entrepôts au bar en passant par la terrasse. Les conversations visent à raconter comment ils sont devenus écrivains, d’abord, et quelles recherches, techniques, influences et procédures les identifient, explique Valeria Tentoni, responsable du projet.
Ce ne sont pas de simples entretiens avec des écrivains, mais plutôt que Tentoni vise à trouver quelque chose de nodal chez chaque auteur : je m’intéresse surtout à ce moment clé de la vie d’une personne dans laquelle il décide d’aller de l’avant et de faire attention, se jetant dans le vide d’un désir aussi complexe, improductif et contradictoire comme écrire.
Pour elle, la vocation artistique peut être un défi : peut-être pas tant maintenant qu’il existe des diplômes universitaires ou tertiaires, même publics et gratuits, mais pour les générations qui ont maintenant plus de quarante ans, pour Par exemple, c’était encore difficile de se dire et de se dire « je veux me consacrer à l’écriture ». Bien sûr, il y a aussi de la place pour le travail. Mais je pense que dans les anecdotes autour de ce moment précis de leur vie, de nombreuses obsessions et recherches se cristallisent, y compris thématiques, et une grande partie du caractère de l’écriture, évalue-t-il. créé et produit par l’écrivain et journaliste Valeria Tentoni et édité par Leo Pillows / Photo : Presse.
Bien que le thème de Typewriters soit très spécifique, il craint que n’importe quel auditeur puisse être intéressé. Comme nous venons de faire une première saison, le caractère du podcast se développe et nous espérons pouvoir ajouter des sections, de l’aventure.
Comme tout dans la littérature, le podcast Eterna Cadencia a ses influences, certaines plus claires, d’autres plus voilées. J’ai commencé à écouter d’excellents podcasts de l’UNAM pendant la pandémie, également du Times Literary Supplement. Parmi les nationaux figurent ceux de Marina Mariasch et Fabián Casas ou celui de Hinde Pomeraniec parmi mes favoris. J’ai des références très diverses en matière de journalisme, je peux citer María Popova et Brainpickings ou John Berger et Ways of Seeing, même Telematic Banquet de Federico Klemm ou I Listen to You de Luisa Delfino, Tentoni raconte le large éventail de références qu’il a pour réflexion sur le journalisme.podcast.
Quels liens le podcast établit-il avec le catalogue de la librairie et l’éditeur ? Il dialogue avec la librairie et, à l’instar du blog Eterna Cadencia, révèle un maximum de nouveautés et de classiques, issus d’un maximum de labels, avec un intérêt particulier pour les paris indépendants et les petits et moyens éditeurs. Peut-être diffère-t-il du blog en ce que, pour le moment, la liste des interviewés ne se concentrera pas tant sur les nouveaux auteurs que sur les écrivains dont la carrière peut parler d’un très large éventail d’expériences, examine le lien entre les différents visages de la librairie de la rue Honduras.
Les éditeurs prennent Vermú à piedLe Salon des éditeurs -qui aura lieu les jeudi 3, vendredi 4, samedi 5 et dimanche 6 août de 14h00 à 22h00- a commencé pour faire chauffer les moteurs avec Editorxs Taking Vermouth on Foot, une série de conférences d’une vingtaine de minutes maximum, disponible sur la chaîne YouTube de la FED.
Florencia González – El Gato y La Caja – Editorxs Taking Vermouth on Foot
